Assemblée Générale du Moto-Club BFG, à Le Plateau d’Assy-Passy-Plaine-Joux (74) du 6 au 9 juin 2025
Il est de
tradition que l’Assemblée Générale du Club Moto BFG, se tienne durant le
weekend de la Pentecôte.
Cette année,
nous avons donc pris la direction de la Vallée de Chamonix. Nous étions
attendus à la résidence du Fontenay, ancien sanatorium d’altitude, reconverti
en résidence de tourisme.
L’histoire
du centre a commencé au début du 20 siècle, avec la tuberculose qui sévit en
France, avec des records de mortalité, jusqu’à 90 000 décès par an. A cette période,
des lois exigent la construction de grands centres de traitements médicaux. Le
plateau de Passy bénéficie d’un grand ensoleillement et d’une altitude propice
à la construction de ces installations. Tout cela sera réalisé dans les années
1920 à 1930.
Ce sont des
conditions météo catastrophiques et des glissements de terrains, avec de
nombreuses victimes, qui auront raison des différentes installations au début
des années 70.
C’est en
2011, que la Résidence Fontenay est devenue un hébergement de loisir.
A notre
arrivée, ce vendredi 6 juin, ce sont les retrouvailles avec les nombreux
BFGistes. Nous nous installons dans des appartements au grand confort, avec une
vue sur le Mont Blanc.
Une fois,
débarrassés des tenues de motos, quelques motards sont partis balader à
pieds. Nous nous retrouverons à table
quelques heures plus tard. La soirée se poursuivra avec de longues
conversations relatant les dernières balades et aventures, depuis nos dernières
escapades bfgistes.
Samedi
matin, après le petit déjeuner, et malgré un temps des plus maussades, voire
humides, nous sommes partis en directions de Musée des Cristaux, à Chamonix.
Notre guide nous expliquera l’histoire des cristalliers. Le musée nous est
exclusivement réservé. Des salles sont réservées à la présentation des cristaux
trouvés sur le territoire français puis d’autres salles mettent en valeur les
richesses cristallières, venues du monde entier.
Il faut
savoir que la recherche de cristaux est une pratique très ancienne qui pourrait
avoir ces racines dans l’Antiquité. Les Chamoniards vont exploiter ces
richesses, vers le 18ème siècle. C’est dans la deuxième partie du 20ème
siècle, que les guides et alpinistes vont reprendre la recherche des cristaux.
Il en reste une trentaine qui continue à parcourir le Massif du Mont-Blanc, à
la recherche des milliers de trésors que nous avons vu dans le musée.
Nous
déjeunerons à Chamonix. Un panier pique-nique a été remis à chaque participant,
pour ce samedi midi. L’après-midi est consacré au voyage en chemin de fer du
Montenvers et à la visite de la Mer de Glace. C’est sous la pluie, que nous
montons dans les wagons de ce célèbre train à crémaillère. La voie, inaugurée
en 1909, d’environ 5 kilomètres, débute à 1042 m d’altitude pour arriver à 1913
m. Les premières locomotives à vapeur, dites à « surchauffe » sont
spécifiques à la voie, avec leur chaudières inclinées de 10 %, afin d’augmenter
leur puissance pour gravir des pentes allant jusqu’à 22 % (soit 220 mm au
mètre).
L’électrification
de la ligne aura lieu en 1954.
Nous sommes
arrivés à la Gare du Montenvers-Mer de Glace. Nous étions venus, en famille, il
y a entre 20 et 30 ans. Le niveau de la glace se situait presque à la gare
d’arrivée. Désormais, le glacier a perdu une épaisseur de 160 m et nécessite
l’usage d’un téléphérique pour arrivait à la Mer de Glace et sa grotte
sculptée. Après cette « expédition » et la visite, nous sommes
redescendus pour retrouver les motos et sidecars. Il fait un timide soleil
lorsque nous arrivons au gîte.
Dimanche
matin, nombre d’entre nous participeront à l’Assemblée Générale, pendant que
d’autres partiront en randonnée pédestre.
Après le
repas, nous changerons le programme car l’Aiguille du Midi (3842 m d’altitude) n’est
pas accessible à cause des vents d’altitude à 70/80 km/h. Nous partons donc
vers le chemin suspendu des Gorges de la Diosaz. Le site est classé depuis
1875. C’est Monsieur Achille Cazin (professeur de physique et chercheur en
thermodynamique), et propriétaire des lieux qui voudra mettre en valeur le site
et le montrait au public. Il s’est fait aider d’un charpentier (Mr Pierre
Berthoud) qui a dû réaliser des passerelles et échelles pour réaliser les
aménagements capables de recevoir les visiteurs. Ils ont, sans doute, été les
précurseurs des « chantiers et travaux acrobatiques ». Les travaux
ont duré 5 ans et n’ont connu aucun accident.
Ce sont, depuis,
des milliers de visiteurs qui apprécient les nombreuses cascades et piscines
bouillonnantes, le long du parcours.
https://www.gorgesdeladiosaz.com/fran%C3%A7ais/pr%C3%A9sentation/
Le lundi
matin, après le petit-déjeuner, nombre de BFGistes reprennent la route pour
regagner leur domicile. Ceux qui ont prolongé le weekend, pourront, enfin,
prendre de l’altitude en prenant le téléphérique qui les mènera à l’Aiguille du
midi, à 3842 m.